Voici une recette toute simple de salade de betteraves et haricots verts pour égayer vos assiettes en cette lumineuse fin d’été.

La betterave est l’un des légumes contenant le plus d’antioxydants et sa richesse en nutriments et vitamines compense largement sa légère teneur en glucides. De plus, sa couleur rouge foncé est régulièrement utilisée en tant que colorant naturel, comme dans cette recette de purée de panais frais. Même si j’avoue qu’il vaut mieux avoir un tablier bien couvrant au moment d’éplucher ces racines.

Les haricots verts, quant à eux, apportent un joli contraste à la salade que je vous propose aujourd’hui de par leur consistance fibreuse mais non moins croquante. Afin d’apporter un peu de fraîcheur, l’ajout d’une échalote à cette salade de betteraves et haricots verts est idéal. L’échalote prend une jolie teinte rose et relève également le tout. Une discrète sauce au citron et à l’huile d’olive permet en outre de soutenir le goût de tous ces ingrédients sans les couvrir. Ajoutez à cela une poignée de graines de tournesol pour le croquant sous la dent et le tour est joué! À vos assiettes!

La recette

Ingrédients pour 2 personnes

• 4 petites betteraves (fraîches lorsque c’est la saison, elles sont plus tendres et goûtues)
• 70 g de haricots verts
• 1 échalote
• 1 cs de jus de citron
• 1.5 cs d’huile d’olive extra vierge
• 1 pincée de sel
• 1 poignée de graines de tournesol

Préparation

1. Porter le Vitaliseur à ébullition.
2. Brosser les betteraves sous l’eau et les cuire 1h sur le tamis du Vitaliseur à petit bouillon.
3. Une fois cuites, peler les betteraves encore chaudes, la peau part plus facilement ainsi. Couper ensuite en petits dés.
4. Laver et équeuter les haricots verts et les cuire 35′ (pour des haricots croquants à fondants) sur le tamis du Vitaliseur à petit bouillon.
5. Une fois cuits, couper les haricots verts en petits tronçons.
6. Peler et émincer l’échalote.
7. Dans un saladier, mélanger les betteraves, les haricots verts et l’échalote.
8. Dans un bol à sauce, mélanger le jus de citron, l’huile d’olive et le sel. Verser le mélange dans le saladier et mélanger le tout.
9. Parsemer la salade avec une poignée de graines de tournesol.

Cette salade peut être servie en petites portions en entrée ou comme plat estival en plus grande portion. Bon appétit!

Le mot de la faim

Pour encore plus de couleur, pensez à acheter ou cultiver des betteraves de couleurs différentes.

Et si vous êtes en train de vous dire qu’il vous faut désormais absolument un (deuxième) Vitaliseur pour pouvoir enfin réaliser toutes ces bonnes recettes, contactez-moi pour obtenir un code promo.

Les sushis ont l’avantage de pouvoir se décliner de mille façons. Je vous propose aujourd’hui une recette revisitée de sushis makis à l’amarante et vegan.

J’avoue être une grande adepte des sushis, surtout de ceux plein de légumes préparés par mon homme (oui oui il est aussi souvent derrière les fourneaux). Ces petites bouchées se mangent facilement et ont le don de me remonter le moral. Et comme je ne peux jamais m’empêcher d’y mettre ma touche d’originalité et que ma lubie du moment c’est l’amarante, je me suis lancée dans une recette de sushis makis à l’amarante et vegan.

Si vous avez déjà essayé ma recette d’amarante au Vitaliseur, vous avez sûrement constaté que ces petites graines ont une texture relativement collante une fois cuites. Cette propriété en fait un atout majeur quand il s’agit de réaliser des sushis qui ont besoin de maintient pour ne pas se décomposer quand vous les prenez avec des baguettes. Et je dois dire que ça fonctionne plutôt bien. J’ai donc préparé mes bâtonnets de carotte et concombre ainsi qu’une sauce au tamarin pour remplacer la sauce soja et le tour était joué!

Les sushis makis d’amarante et vegan se dégustent volontiers accompagnés d’un thé vert genmaicha au riz soufflé.

La recette

Ingrédients pour 2 personnes (2 rouleaux)

Pour les sushis:

• 1 tapis à rouler les sushis (avec 2 c’est plus facile)
• 2 feuilles d’algue de sushi nori (j’utilise celles de Naturapart ou de Arche)
• 200 g d’amarante cuite (vous trouvez la recette en suivant ce lien)
• 1 carotte
• 1 concombre

Pour la sauce tamarin:

• 1 cc de pâte de tamarin
• 1/2 cc de curry
• 15 ml d’eau
• 1 pincée de sel

Préparation

Pour les sushis:

1. Laver la carotte et le concombre et les découper en bâtonnets. Ceux-ci doivent être le plus long possible pour être bien maintenus lorsque les sushis seront roulés.
2. Porter le Vitaliseur à ébullition.
3. Poser les bâtonnets de carotte sur le tamis et cuire 5′ à petit bouillon pour éliminer les toxines et les attendrir.
4. Sur le plan de travail, dérouler le ou les tapis à rouler les sushis.
5. Déposer 1 feuille d’algue sur chacun des tapis à sushi, face brillante contre le tapis.
6. Étaler 100 g d’amarante cuite par rouleau sur le premier tiers de la feuille, laisser un sillon pour les légumes.
7. Déposer les légumes sur l’amarante.
8. Rouler délicatement le tapis tout en maintenant la garniture, humidifier la feuille pour coller le partie supérieure une fois le tout roulé.
9. Humidifier la lame d’un couteau bien aiguisé puis couper des sushis d’environ 1 cm d’épaisseur.

Pour la sauce tamarin:

1. Mélanger tous les ingrédients dans un petit bol.
2. Remuer la sauce juste avant de servir pour qu’elle soir bien homogène.
3. Servir avec les sushis qui seront trempés dedans.

Le mot de la faim

Les possibilités de garniture des sushis sont sans fin: betterave, oignon, avocat, panais, courgette, etc. Soyez créatifs!

Cette recette de tartelettes aux myrtilles sauvages avec sa pâte brisée sans gluten et vegan cuite au Vitaliseur fera un excellent goûter après votre randonnée.

Le week-end dernier, mon papa m’a emmenée à la montagne pour fêter mes 30 ans (avant l’anniversaire suivant, ouf). Et quand nous partons les deux en randonnée, nous prévoyons plutôt des petites distances, car entre les arrêts à chaque nouvelle fleur, les arrêts photos, les arrêts papotage et les rallongis (in)volontaires, nous en avons pour un moment. Cette fois-ci, nous ne sommes vraiment pas allés bien loin car nous avons trouvé des myrtilles sauvages en quantité!

Je trouve de temps en temps quelques fraises des bois, framboises ou myrtilles sauvages en randonnée, juste de quoi grignoter pour l’apéro. Mais là, nous avons récolté de quoi faire chacun une tarte et nous nous sommes arrêtés avant la pluie, laissant encore des kilos de myrtilles sur les talus pour les prochains randonneurs.

Les myrtilles sont souvent considérées comme super-aliment, car elles contiennent des antioxydants. Et jour de chance, il semblerait que les myrtilles sauvages en contiennent bien plus que les myrtilles de culture, grâce à leur chaire violette.

C’est généralement au naturel que je préfère les myrtilles, voire avec une cuillère de purée de noisette. Mais j’avoue que lorsque je rentre de randonnée, je trouve qu’une tartelette aux myrtilles sauvages à quelque chose de réconfortant. Alors quand, en plus, je peux utiliser ma propre récolte, mon robot est vite mis au travail pour préparer la pâte à tartelettes.

En outre, la cuisson au Vitaliseur de ces tartelettes apporte à la pâte du croquant alors que les myrtilles révèlent ainsi toute leur saveur avec un délicieux goût sucré. Je vous recommande vivement de cuire la pâte 10-15′ toute seule avant d’y ajouter les fruits, afin qu’elle soit suffisamment cuite et ne s’imbibe pas du liquide des fruits, surtout dans le cas des myrtilles bien juteuses. Osez donc la cuisson au Vitaliseur de ces belles tartelettes aux myrtilles sauvages.

La recette

Ingrédients pour 3 tartelettes de 9 cm de diamètre

• 50 g de farine de riz
• 50 g de farine de châtaigne
• 50 g de noisettes en poudre
• 12 g d’huile de coco extra vierge (à température ambiante)
• 60 ml d’eau
• 1 pincée de sel
• 200 g de myrtilles sauvages fraîchement cueillies

Préparation

1. Mélanger la farine de riz, la farine de châtaigne, la poudre de noisettes et le sel dans un bol pour robot.
2. Ajouter l’huile de coco et mélanger à nouveau.
3. Tout en mélangeant, verser l’eau progressivement.
4. Laisser le robot pétrir pendant environ 1′ pour que la pâte soit homogène et s’agglomère correctement.
5. Finir de pétrir la pâte à la main pour obtenir une masse compacte.
6. Étaler ensuite la pâte directement dans les moules en fonçant avec les mains.
7. Porter le Vitaliseur à ébullition.
8. Poser les moules à tartelette sur le tamis et précuire la pâte 15′ à très légère ébullition.
9. Ajouter ensuite les myrtilles et cuire 8′.
10. Une fois cuites, sortir les tartelettes du Vitaliseur et servir encore tiède.

Le mot de la faim

Il est difficile de faire de jolies parts de tarte avec des myrtilles, ça coule partout. C’est pourquoi je vous recommande de préparer des tartelettes.

Astuce: Je conserve toujours ma farine de châtaigne au congélateur pour éviter qu’elle ne rancisse. Et même pas besoin de la dégeler avant de l’utiliser.

Quel est votre goûter favori après une bonne randonnée?

Vous aussi vous aimez les oignons frais et ne voulez plus simplement jeter leurs fanes? Voici une recette facile de pesto de fanes d’oignon frais pour relever et colorer vos salades et apéros.

En été, je profite des oignons frais pour agrémenter mes salades, crêpes, bowls, cornichons maison, un peu tout en fait. Le hic? Je me retrouve toutes les semaines avec des bouquets de fanes d’oignon frais que je refuse de juste mettre au compost.

J’ai donc testé diverses recettes pour recycler mes fanes, en soupe, en sauce et finalement c’est le pesto qui m’a conquise. Cette recette crue permet de garder le goût légèrement relevé de l’oignon tout en y ajoutant la douceur des pignons de cèdre.

Si vous ne pouvez pas cuisiner vos fanes dès leur achat, sachez qu’elles se conservent mieux si elles ne sont pas coupées de l’oignon. Le pesto de fanes d’oignon frais, quant à lui, se conserve 2-3 jours au frigo.

La recette

Ingrédients

• 100 g de fanes d’oignon frais (env. 2 bottes)
• 8 feuilles de basilic
• 45 g d’huile d’olive extra vierge
• 20 g de graines de tournesol décortiquées
• 1 pincée de sel de l’Himalaya
• 15 g de pignons de cèdre (plus goûtus que ceux de pin)

Préparation

1. Rincer et égoutter les fanes et le basilic.
2. Mettre tous les ingrédients jusqu’au sel (sauf les pignons) dans le mixeur et mixer grossièrement.
3. Ajouter les pignons et mixer à nouveau légèrement pour que les pignons soient simplement concassés.
4. Le pesto est prêt à être déguster sur des crackers ou en assaisonnement d’une salade.

Le mot de la faim

Il est possible de congeler ce pesto pour en profiter même l’hiver.

Au fait, la plupart des fanes de légumes sont comestibles. D’autres recettes suivront, restez connectés.

Le panais, ce légume ancien et trop souvent oublié, saura titiller vos papilles et vous apporter de la douceur avec cette recette de purée de panais frais au lait de coco.

J’ai la chance d’avoir près de chez moi un marché avec de beaux stands de fruits et légumes bio tous les samedis. L’un des atouts majeurs de ces stands, c’est qu’ils vendent des légumes anciens, justement comme le panais, ce légume-racine qui ressemble à une carotte blanche.

L’atout des légumes anciens? Ils ont souvent un goût plus authentique, plus raffiné que leurs cousins modernes et permettent de varier les saveurs. Alors quand j’ai vu des bottes de panais fraîchement récoltés, j’ai craqué. Et comme j’avais très envie d’une purée, je me suis dit pourquoi pas. Une fois cuit, le panais a une texture amidonnée idéale pour ce type de plat.

Et des fois, j’aime bien avoir un peu de couleur dans mon assiette. Alors j’ajoute dans ce cas de la betterave à ma purée pour obtenir une belle purée rose, de quoi colorer mes assiettes et impressionner mes invités au passage.

Alors, on se lance dans cette recette de purée de panais frais au lait de coco?

La recette

Ingrédients pour 2 personnes

• 2 bottes (environ 200 g) de petits panais frais (vous en trouvez au marché en été, principalement sur les stands bio)
• 80 g de lait de coco

Pour l’option bicolore:

• 50 g de betterave cuite (environ 1/4 de betterave)

Préparation

1. Ôter les fanes des panais et rincer les racines.
2. Si les panais sont grands, les couper en tronçons.
3. Cuire les panais 20′ au Vitaliseur.
4. Mettre le panais et le lait de coco dans le blender et mixer jusqu’à obtenir une consistance homogène. Il reste généralement des morceaux de panais, et c’est ça qui fait son charme. Le panais contenant très peu d’amidon et, étant relativement dur, ne se laisse pas réduire par le presse-purée – pas la peine d’essayer, le presse-purée risque d’y laisser sa peau.

Pour l’option bicolore:

1. Laver la betterave et la cuire 1h au Vitaliseur.
2. Peler la betterave encore chaude (c’est tellement plus facile).
3. Ajouter la betterave cuite et encore chaude dans le blender avec le panais et le lait de coco. J’aime bien y laisser quelques morceaux, ça donne l’aspect d’une glace à la framboise.

Le mot de la faim

Cette purée accompagne volontiers un hempburger.

Et si vous êtes de passage dans la belle capitale suisse, Berne, profitez-en pour découvrir ses beaux marchés du samedi matin sur la Place fédérale ainsi que dans la Münstergasse.

Un burger vegan et sans gluten, digeste, coloré, croquant et moelleux à la fois? Et oui, c’est possible avec le “hempburger” au bun de courgette et steak de hempfu.

J’avoue, j’ai régulièrement envie de craquer pour un burger encore tout chaud, mais qui répondrait à mes exigences alimentaires (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué). Après de multiples essais de buns à base de diverses farines sans gluten, j’ai dû me rendre à l’évidence que la farine et moi, ça fait au moins deux. La structure de la farine la rend visiblement difficile à digérer et avec un indice glycémique trop élevé. J’ai donc abandonné l’idée de trouver une recette de bun sous forme de pain et me suis tournée vers des alternatives plus originales. Et j’ai enfin trouvé une alternative végétale digne de ce nom que même mon homme a approuvée!

Je vous propose donc un bun de courgette ronde, coupée en 2, garni de son steak de hempfu (le fameux tofu de chanvre) assaisonné au paprika fumé et aux herbes de Provence ainsi que d’une sauce burger à base de tahini. Sans oublier les ingrédients plus standards comme les rondelles d’oignon et les cornichons, évidemment.

La brève cuisson de la courgette au Vitaliseur lui apporte le moelleux nécessaire pour manger le burger à pleines mains tout en évitant qu’il se disloque entre vos doigts. Quant à la galette de hempfu, les épices permettent de relever juste ce qu’il faut votre burger. Et grâce à la sauce à base de tahini, vous en aurez plein les mains, voire les coudes, comme dans un “vrai” burger, c’est le meilleur non?!

Voici tout de suite la recette, relativement longue, mais vraiment pas sorcière. Je me réjouis de découvrir vos œuvres d’art!

La recette

Ingrédients pour 2 personnes

Pour les buns:

• 2 petites courgettes rondes

Pour la garniture:

• 2 rondelles de betterave cuite (quand c’est la saison, je profite de prendre des betteraves en botte sur le marché, elles sont plus tendres et goûtues)
• 2 feuilles de salade verte
• 1 oignon frais
• 2 cornichons

Pour le steak de hempfu:

• 100 de graines de chanvre
• 100 ml d’eau
• 2 cc de paprika fumé
• 1 cc de sel
• 1 cc de thym citronné
• 1 cc d’origan
• 1 cc de romarin

Pour la sauce burger:

• 35 g de tahini
• le jus d’1/4 de citron
• 15 g d’eau
• 1/2 dent d’ail frais
• 1 pincée de sel

Préparation

Le bun:

1. Laver les courgettes et couper délicatement les extrémités. Il ne faut pas faire de trou trop profond dans la courgette, sinon les ingrédients passeront à travers lors de l’assemblage.
2. Couper les courgettes en deux. Si elles sont trop grosses, couper et ôter une rondelle à chaque moitié de courgette pour réduire la taille du “bun”.
3. Porter le Vitaliseur à ébullition.
4. Poser les demi-courgettes sur le tamis du Vitaliseur et cuire 10′ à petit bouillon.

La garniture:

1. Porter le Vitaliseur à ébullition.
2. Brosser la betterave sous l’eau et la cuire 1h sur le tamis du Vitaliseur à petit bouillon.
3. Une fois cuite, peler la betterave encore chaude, la peau part plus facilement ainsi. Couper ensuite en fines rondelles.
4. Laver les feuilles de salade.
5. Couper l’oignon en rondelles.
6. Couper les cornichons en lamelles.

Le steak de hempfu:

1. Alors que les betteraves cuisent, préparer le hempfu, comme décrit dans cet article dédié au hempfu, le tofu de chanvre, c’est-à-dire en mélangeant les graines de chanvre, l’eau, le paprika fumé et le sel dans le blender. Mixer.
2. Ajouter ensuite le thym citronné, l’origan et le romarin, et mélanger simplement à la cuillère.
3. Chemiser un récipient de type tartelettes ou de type récipient alimentaire Ikea de 1 litre et verser le mélange.
4. Porter le Vitaliseur à ébullition et cuire 15′ à très légère ébullition.
5. Une fois cuit, sortir le hempfu du Vitaliseur et laisser refroidir avant de démouler. Découper ensuite des steaks à l’aide d’un cercle de découpe.

La sauce burger:

1. Émincer finement l’ail et mélanger tous les ingrédients dans un petit bol.

Passons à l’assemblage:

1. Sur la demi-courgette du dessous, étaler 1/2 cc de sauce burger, ajouter, dans l’ordre, la feuille de salade, les rondelles d’oignon, le steak de hempfu, la rondelle de betterave et les lamelles de cornichons.
2. Ajouter le reste de sauce burger et fermer le burger avec la demi-courgette du dessus.
3. Passer le tout 3′ au Vitaliseur pour que les burgers soient servis bien chauds.

Le mot de la faim

Ce burger se laisse volontiers accompagner d’une purée ou de frites de panais dont les recettes ne sauraient tarder à venir sur mon blog. Restez connectés!

Retrouvez également mes produits favoris, tels que le tahini, sur ma page Emplettes et ustensiles.

Voici ma découverte culinaire 2021 et pourtant tellement simple: la recette de “hempfu”, de son petit nom francisé “chanfu”, soit du tofu de chanvre. Riche en protéines, il se laisse déguster de mille façons.

À la limite d’être végétalienne, ne supportant vraiment pas très bien les légumineuses et le soja, il m’a fallu faire preuve d’inventivité et de curiosité pour consommer suffisamment de protéines au quotidien. Au début de l’année, je suis alors tombée sur une recette merveilleuse proposant de faire une galette, tel un flan, simplement à base de graines de chanvre et d’eau, le fameux hempfu que j’ai décidé de nommer “chanfu”.

Le chanvre est une sorte de super aliment, car excellente source de protéines, mais aussi d’acides gras essentiels (oméga-3, oméga-6 et oméga-9), d’acides aminés essentiels et de fibres insolubles. Et en plus, il est savoureux; cet ingrédient a vraiment tout pour lui (et pour nous au passage)!

Ce flan de chanvre (dit “chanfu”, ou “hempfu”) est une véritable révélation, je le cuisine à toutes les sauces. Ma version favorite, pour l’instant, c’est tout simplement le hempfu au curcuma. Avec une cuillère de cette miraculeuse épice, j’obtiens un hempfu aux propriétés anti-inflammatoires et avec une belle couleur dorée qui fait tout son effet une fois dans l’assiette. Mais il existe mille façons de préparer le hempfu; épicé avant cuisson, mariné après cuisson, sucré, salé, coupé en dé, ou en steak ou ce que vous voulez. D’ailleurs, mon petit secret (bon d’accord, maintenant ce n’est plus un secret), c’est de faire une fine galette et d’y découper des animaux avec mes formes à biscuits, succès garanti!

N’ayez crainte, vous ne serez pas “stone” après avoir dégusté votre hempfu. Le chanvre, bien qu’étant de la même famille que le cannabis, ne contient que des traces de THC, aucun risque donc de voir des éléphants roses avec cette recette (tout au plus un éléphant jaune si vous optez pour le hempfu au curcuma).

Voici donc la recette de base du hempfu que je vous partage ici, tellement je la trouve facile et pratique.

Quelques idées de recette avec du hempfu:

• Hempburger
• Carpaccio de tomates et betteraves sur lit de quinoa
• Tarte aux oignons du Zibelemärit

La liste complète de mes recettes avec du chanvre.

La recette

Ingrédients pour 200 g de hempfu

• 100 g de graines de chanvre décortiquées
• 100 ml d’eau
• Optionnel: 1 cc de curcuma

Préparation

1. Verser les graines de chanvre et l’eau dans un blender. C’est également le moment d’ajouter le curcuma si vous le souhaitez.
2. Mixer jusqu’à obtenir une consistance homogène.
3. Chemiser une plaque à gâteau avec du papier pour le four (sinon galère garantie après cuisson). J’utilise un moule à tarte en porcelaine de 18 cm de diamètre, c’est pile poil la bonne taille. La soupière en céramique du Vitaliseur peut aussi vous dépanner.
4. Porter le Vitaliseur à ébullition.
5. Verser le mélange dans la plaque et la poser sur le tamis du Vitaliseur.
6. Cuire 15′ à légère ébullition.
7. Une fois cuit, sortir la plaque, laisser refroidir et démouler.

Le mot de la faim

Découpez des formes dans votre hempfu pour ajouter une touche fun à vos salades ou apéros, succès garanti!

La cuisson fonctionne aussi très bien dans un récipient alimentaire Ikea de 1 litre. Tout dépend de la présentation que vous voulez avoir.

Note: Pour activer les propriétés anti-inflammatoires du curcuma, il est recommandé d’y associer du poivre noir. J’ai volontairement omis cet ingrédient, car j’y suis malheureusement intolérante. Libre à vous de l’ajouter ou non.

L’été ce sont les couleurs vives, la diversité des fruits et légumes, les repas sur la terrasse, bref la belle vie! Pour allier tout ceci, j’ai ressorti mes mini-cocottes pour les garnir d’amarante et de légumes d’été du marché.

Je l’avoue, la jolie vaisselle c’est mon truc! Et même si j’essaie d’être raisonnable, ça ne fonctionne pas toujours… J’ai longtemps lorgné les mini-cocottes Le Creuset, juste la bonne taille pour une portion et bien finies sous tous les angles. Alors quand j’en ai trouvé d’occasion, je me suis évidemment laissée tentée, sans regret!

Bon, les cocottes ça ne fait pas tout, il faut quand même les remplir avec de bonnes choses. Pour profiter au mieux des saveurs estivales, j’ai donc allié le goût sucré et ensoleillé des légumes bio du marché à la saveur minérale de l’amarante. On se croirait dans le jardin. Et pour en faire un plat complet en restant dans les mêmes tons, j’y ai ajouté un œuf poché. Un véritable délice, surtout lorsque l’on peut les déguster sur la terrasse.

C’est une recette relativement simple. Le plus grand défi est de réussir à pocher les œufs, mais avec un peut d’entraînement tout le monde peut y arriver. J’ai eu quelques ratés à mes débuts, mais je pense avoir trouvé une technique plutôt concluante. Vous m’en direz des nouvelles.

La recette

Ingrédients pour 2 personnes

• 230 g d’amarante cuite (ou 75 g crue, mais comme pour le quinoa, ça fait pas grand chose, mieux vaut utiliser un reste ou en faire pour le lendemain)
• 50 g de haricots verts
• 30 g de câpres
• 12 tomates cerises
• 2 œufs
• 1 cc de vinaigre de pomme
• 1 cc de graines de sésame noir

Préparation

1. Préparer l’amarante.
2. Pendant que l’amarante cuit, laver et équeuter les haricots.
3. Profiter ensuite du Vitaliseur encore chaud pour cuire les haricots sur le tamis, à petit bouillon, pendant 35′.
4. Pendant ce temps, rincer les câpres et les mélanger à l’amarante.
5. Une fois cuits, sortir les haricots du Vitaliseur et les couper en petits tronçons d’environ 1 cm de long.
6. Ajouter les haricots à l’amarante et mélanger le tout à nouveau.
7. Répartir le mélange dans 2 mini-cocottes et creuser un petit trou au centre pour y placer l’œuf poché par la suite.

Et maintenant, passons à la préparation des œufs pochés:

1. Casser le premier œuf dans une tasse à café.
2. Dans une casserole, chauffer 1 l d’eau pour la faire frémir (mais pas bouillir!) et ajouter le vinaigre.
3. À l’aide d’une cuillère, créer un tourbillon dans la casserole et, lorsque l’inertie du tourbillon est au maximum, verser l’œuf au centre. Laissez cuire 2′.
4. Sortir l’œuf à l’aide d’un cuillère (à trous c’est encore plus pratique) et le déposer au centre de l’une des mini-cocottes.
5. Répéter l’opération avec le deuxième œuf.
6. Laver les tomates cerises et les déposer autour de l’œuf.
7. Saupoudrer le tout de graines de sésames noir.
8. Savourer ce plat coloré tiède, réchauffé au Vitaliseur, ou froid pendant les grandes chaleurs.

Le mot de la faim

Alors ces œufs pochés, réussis du premier coup?

Bon appétit!

L’amarante, bien que souvent oubliée, est un aliment délicieux, bon pour la santé et facile à préparer. Voici la recette de cuisson de l’amarante au Vitaliseur.

Cette pseudo-céréale sans gluten, aussi appelée “graine des Incas”, car venant d’Amérique latine, mérite d’être cuisinée plus souvent. En effet, bien préparée, la saveur particulière des graines d’amarante, minérale et noisettée, peut en faire un véritable atout culinaire. Et surtout, cet aliment est un vrai concentré de nutriments. Notamment riche en protéines, en lysine (un acide aminé essentiel) et en fer, l’amarante devrait régulièrement faire son apparition dans nos assiettes. D’autant plus que, grâce à sa saveur neutre et à sa texture un peu collante, elle peut se cuisiner tant salée que sucrée.

Quelques idées de recettes avec de l’amarante:

• Mini-cocottes d’amarante aux légumes du marché
• Sushis makis d’amarante vegan
• Amaranto aux bolets
• Volcan d’amarante à la framboise

La liste complète de mes recettes avec de l’amarante.

La recette

Ingrédients

• 100 g d’amarante cru
• 150 ml d’eau (poids d’amarante crue * 1.5)

Préparation

1. Rincer l’amarante à l’eau claire et bien l’égoutter.
2. Porter le Vitaliseur à ébullition.
3. Verser l’amarante dans la soupière (ou tout autre récipient adapté au Vitaliseur) et ajouter l’eau.
4. Poser la soupière sur le tamis du Vitaliseur et mettre à cuire pour 35′ à légère ébullition.
5. Une fois cuite, sortir le récipient d’amarante et laisser reposer 10′ pour qu’elle finisse d’absorber l’eau.

Le mot de la faim

Pour préparer 200 g d’amarante crue, j’utilise généralement un récipient alimentaire Ikea de 1 litre qui rentre parfaitement dans le Vitaliseur. Je n’ai ainsi pas besoin de transvaser mon amarante dans un autre récipient de conservation après cuisson.

Ca y est, l’été est enfin arrivé! Et grâce à la pluie, nous avons plein de bons légumes sur les étals, il y a quand même des bons côtés au temps pluvieux, comme cette recette de courgette estivale farcie au quinoa.

J’ai longuement réfléchi à la première recette que je souhaitais partager avec vous. Et quand j’ai vu toutes ces courgettes bio au marché, ce fut l’évidence! Une recette avec de la courgette n’est jamais ratée, même en dessert (oui oui, le gâteau chocolat-courgette c’est vrai-ment-trop-booon, mais la recette ce sera pour une autre fois). Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire découvrir ma recette estivale de courgette farcie au quinoa, en version vegan, au Vitaliseur, et pleine de surprises savoureuses.

Ce que j’aime dans les légumes farcis, c’est que je peux facilement recyclé les tomates un peu trop mures ou les assaisonner au gré de mes envies du jour. Les variantes sont sans fin! Mais il y a une base que j’apprécie tout particulièrement, c’est la farce quinoa (pour la consistance), tomate (pour le goût du soleil et le liquide), curry (pour l’ingrédient fun), sans oublier les graines de tournesol (pour l’indispensable croquant).

Regardez, c’est facile comme chou (et là on vient de m’apprendre que cette expression n’existe pas… je la trouve pourtant sympa)!

La recette

Ingrédients pour 2 personnes

• 2 grosses courgettes (c’est plus facile à farcir que des courgettes riquiqui)
• 1/2 tomate (bien en chair, du type Cœur de bœuf, trouvée sur le marché)
• 1/2 oignon jaune
• 1/2 dent d’ail frais
• 30 g de graines de tournesol
• 200 g de quinoa cuit (ou 40 g cru, mais ça fait pas grand chose, mieux vaut utiliser un reste ou en faire pour le lendemain)
• 2 cc de curry doux (j’aime bien celui de Alnatura, relevé mais pas trop fort)
• 2 cs de pignons de cèdre (rien à voir avec les pignons de pin, ils sont tellement plus goûtus!)
• 1 cs de gros sel pour les tomates
• 4 feuilles de basilic du balcon
• (Optionnel: Mozzarella vegan – J’utilise la Mozzarisella, disponible dans certaines Migros et magasins bio, en attendant de trouver une recette qui me plaise)

Préparation

1. Rincer le quinoa cru (pour enlever la saponine si amère), le verser dans un récipient adapté au Vitaliseur, ajouter 1.5 fois le poids en eau.
2. Mettre de l’eau dans le Vitaliseur et porter à ébullition.
3. Déposer le quinoa sur le tamis et cuire 35′ à légère ébullition.
4. Une fois cuit, il ne reste qu’à sortir le récipient de quinoa, il devrait avoir absorbé toute l’eau.
5. Pendant ce temps, couper la tomate en dés et les mettre à dégorger dans un saladier avec 1 cs de gros sel.
6. Laver les courgettes, couper les extrémités et les couper en 2 dans le sens de la longueur.
7. Évider les courgettes de leurs graines (perso, je les mets ensuite dans ma salade en entrée, ça apporte plein de fraîcheur).
8. Déposer les moitiés de courgette sur le tamis du Vitaliseur, peau contre le tamis, et cuire 5′.
9. Peler et émincer l’oignon, et l’ail.
10. Rincer les tomates et ajouter l’oignon, l’ail, les graines de tournesol, le quinoa et le curry. Bien mélanger la farce.
11. Remplir les courgettes avec la farce et remettre à cuire dans le Vitaliseur pour 10′.
12. Si vous souhaitez ajouter de la mozzarella, déposer quelques rondelles sur les courgettes farcies 3′ avant de les sortir du Vitaliseur.
13. Une fois cuites, déposer les courgettes farcies sur des assiettes, parsemer de graines de cèdre et décorer avec les feuilles de basilic.
14. Savourer le tout sur la terrasse ou le balcon.

Le mot de la faim

Découvrez mes ingrédients et ustensiles favoris, je n’utilise qu’eux pour cuisiner mes recettes. Bon appétit!